Hom'asculin fait maintenant la distribution de réduction des méfaits.

Nous donnons gratuitement :

  • Des trousses de Naloxon/Narcan
  • Des bandelettes de détection de Fentanyl
  • Des bandelettes de détection de Xylazine
  • Des pipes droite en verre
  • Des pipes à ballon
  • Paille à sniffer
  • Des aiguilles
  • Filtres
  • Tasse
  • Tampon d'alcool
  • Vitamine C
  • Kits d'injections blanc.

L'approche de réduction des méfaits

La réduction des méfaits, ou "harm reduction" en anglais, est une approche qui vise à réduire les conséquences négatives de la consommation de drogues, plutôt qu'à éliminer l'usage lui-même. Elle repose sur des politiques et programmes visant à protéger la santé des utilisateurs et de la collectivité.

Principes clés de la réduction des méfaits :

  • Tolérance face à un comportement controversé.
  • Évaluation coûts/bénéfices de la consommation de drogues.
  • Réduction progressive des méfaits, avec l’objectif d’éventuellement éliminer l’usage.
  • Accès aux services dans les milieux de vie des usagers (outreach).
  • Offre de soins adaptés aux besoins physiques et psychologiques des usagers, avec des exigences minimales.
  • Soutien à l’autonomisation et à la défense des droits des usagers.

Origines de l’approche

L’approche de réduction des méfaits est née au début des années 1980 aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne, en Suisse et en Allemagne, en réponse à la crise du VIH/SIDA chez les consommateurs de drogues par injection. Cette approche pragmatique, fondée sur la tolérance, s’est rapidement étendue en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde, en réaction aux méthodes répressives et à l'abstinence.

Elle s’est développée grâce à la collaboration entre usagers de drogues, intervenants, professionnels de la santé publique et experts en toxicomanie.

Pratiques courantes de réduction des méfaits

Au Québec et au Canada :

  • Fourniture de matériel de consommation stérile (seringues, pipes, etc.).
  • Traitement de substitution pour dépendance aux opioïdes (méthadone, buprénorphine).
  • Information et éducation sur la consommation sécuritaire, avec références vers des soins médicaux.
  • Services d’injection supervisée (SIS).

Source : inspq.qc.ca (Institut national de santé publique du Québec )


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